Kiboko

Ce chapitre s’inscrit dans l’histoire « The Badger’s Revolution ». Il fait suite à celui-ci.

Ils retombèrent lourdement sur le sol. Mais Kiboko avait l’avantage, il bloqua facilement son homologue de Zébulyt et le désarma.

– Alors on essaie d’attaquer Trivalquem ?

Le captif tentait de se débattre et ne répondit pas.

– Je me doute que tu vas pas répondre mais tu as essayé de tuer l’un des notre, je ne peux pas te laisser repartir. With unwavering resolve I face the battlefield ! Je défends nos terres depuis un paquet de temps maintenant. Tu sais, j’ai passé facilement les épreuves de la route rouge ! Et maintenant je remplis des missions pour des gens hauts placés !

Kiboko prit la dague du blaireau de Zébulyt.

– C’est de jolie facture… Kiboko jouait avec la dague. Wow ! L’équilibre est top c’est fou.

– Elle est à moi ! Hurla le blaireau violet.

– Tehtehteh. On se tait. Kiboko plaça la dague sous le menton de son prisonnier. Tu n’es pas en position de parler.

– Ne le tue pas.

Kiboko se tourna. C’était la tortue qu’il devait protéger qui lui intimait l’ordre. Il acquiesça, et attacha la dague du blaireau violet à sa ceinture. Jamais on ne devait contester les ordres d’un client, lui demander pourquoi ou comment. Aucune question. C’était la règle.
– Attache-le. Tu vas me suivre et tu le laisseras chez mon maître.

Kiboko sembla réfléchir. Il aurait préféré exécuter le prisonnier sur place. Ou bien le blesser lourdement et le laisse repartir, ça lui faisait un peu mal au cœur, après tout lui aussi était un blaireau. Tout comme son prisonnier.

La tortue passa alors sa main au-dessus de la poignée de son sabre. Des flammes en naquirent, formant un sept.

Kiboko déglutit et un discret frisson lui parcourut l’échine. Il attacha alors le blaireau violet et le releva, attendant que la tortue reprenne la route. Ce qu’elle fit sans un mot.

Le prisonnier ne comprit pas le léger tremblement qui prenait de temps en temps Kiboko alors que ce dernier le poussait pour avancer. Mais il comprendrait.

– Putain d’heptagone flamboyant… pensa Kiboko.

This chapter is part of the « The Badger’s Revolution » story. It follows on from this one.

They fell heavily to the ground. But Kiboko had the advantage, easily blocking and disarming his Zebulyt counterpart.

– So we’re trying to attack Trivalquem?

The captive tried to struggle, but didn’t answer.

– I’m sure you won’t answer, but you tried to kill one of us and I can’t let you go back. With unwavering resolve I face the battlefield! I’ve been defending our land for a long time now. You know, I easily passed the tests of the red road! And now I’m carrying out missions for people in high places!

Kiboko picked up Zebulyt’s badger dagger.

– It’s beautifully crafted… Kiboko played with the dagger. Wow! The balance is amazing.

– It’s mine! shouted the purple badger.

– Tehtehteh. Be quiet. Kiboko placed the dagger under his prisoner’s chin. You’re in no position to talk.

– Don’t kill him.

Kiboko turned. It was the turtle he had to protect that was giving him the order. He nodded, and attached the purple badger’s dagger to his belt. Never question a customer’s orders, never ask why or how. No questions asked. That was the rule.

– Tie him up. Follow me and leave him with my master.

Kiboko seemed to reflect. He would have preferred to execute the prisoner on the spot. Or he could have wounded him badly and let him go, which made his heart ache a little, after all, he too was a badger. Just like his prisoner.

The turtle then passed his hand over the hilt of his saber. Flames erupted from it, forming a seven.

Kiboko swallowed and a discreet shiver ran down his spine. He then tied up the purple badger and raised it, waiting for the turtle to set off again. Which it did without a word.

The prisoner didn’t understand the slight trembling that took Kiboko from time to time as the latter pushed him forward. But he would understand.

– Fucking flamboyant heptagon… thought Kiboko.